DnD : Anathazerin

DnD : Anathazerin

Organisé par :
Red
Date/heure
Date(s) - dimanche 24 avril
13 h 00 min

Lieu
Salle de réunion

Catégorie

Détails

Après avoir ramené Louky à Clairval, nos aventuriers ont été fêtés en héros, ce fut un moment inoubliable. Mais la fête terminée, l’humeur s’est vite dégradée. Karoom, le prêtre du temple, n’est pas revenu et le maire, M. Carillon, est très inquiet. Et pour ne rien arranger, ce temps de chien continue, il pleut encore et encore…
Nos héros Ont commencé à mettre la météo à profit pour s’entrainer, travailler sur quelques pièces d’artisanat, pratiquer la cueillette et autres activités de charme, du sacré. Certains sont même allés retrouver leurs racines.

Après trois semaines, le désœuvrement a commencé à se faire sentir. Heureusement, il y a enfin du nouveau, un chariot est arrivé par la route Sud en fin de journée. Il était conduit par un gnome et accompagné de deux gardes couvert de boue. Un séduisant jeune homme, protégé de la pluie par une grande campe, est descendu avec précaution du véhicule en évitant de tacher ses vêtements de qualité.

Les aventuriers font la connaissance avec un Gnome du nom de Abalaba et des deux gardes Aodh et Airell. Après une longue route, ils sont en train d’acheminer des vivres et des armes a Fort Boueux plus au nord. Le bourgmestre Monsieur Carillon convoque le groupe pour une demande d’assistance, le but, accompagner le chariot a Fort Boueux en aidant Abalaba et ses gardes. En effet, avec cette pluie qui ne cesse pas de tomber depuis plusieurs mois, les routes sont quasiment impraticables. Il y a également une autre demande un peu spéciale, une missive de la principauté d’Arly, demande à nos baroudeurs de garder un œil sur Julius Mortemire, le dandy qui accompagnait le chariot. Cet élégant personnage, est en fait un condamné, qui doit rejoindre la garde de Fort Boueux afin de servir sur les remparts.
Le jour du départ est arrivé, tout le convoi part, avec cependant deux heures de retard, Julius ayant du mal à émerger après une soirée trop arrosée. Le chemin est semé d’embuche et nos braves ont du mal à avancer, après une journée épuisante sous la pluie à pousser la roulote et après avoir cassé une roue, ils montent le camp. Cette nuit est marquée par le passage d’un voyageur du nom d’Abdul al Hazred, conteur, écrivain et érudit, vagabondant à travers les terres et les royaumes. En réponse à l’accueil de nos aventuriers, Abdul, confit à Lognar et Alrick de mystérieuse carte au pouvoir soi-disant magique.

Le lendemain au matin, le voyageur n’était plus là, mais la pluie a repris de plus belle, annonçant une nouvelle journée de galère. Après une nouvelle journée éreintante, le convoi arrive à Vireux ou l’arrivé de nos braves est fêté en grandes pompe. Un banquet est organisé, la fête bat son plein, une grande partie de nuit dans la maison commune. Les seules fausses notes viennent de Julius qui méprise ouvertement son repas, ce qui contrarie les villageois et Lognar. Au cours de la soirée, Morathi est obligé de lui faire un rappel des règles de courtoisie en vers la gent féminine sous peine d’émasculation. La bienveillance des habitants de Vireux réconforte le cœur et le corps de nos aventuriers.

Le convoi repart toujours sous la pluie, avec son lot de parcelle boueuse à passer, de pente périlleuse, d’arbre obstruant le chemin et d’étendue d’eau bloquant le passage et exigeant de gros détour.
La première nuit des cris retentisses et après quelques minutes Morathi se retrouve face à face avec un énorme loup au poil noir et aux yeux jaune, la bête n’est pas agressive et fait le tour du camp paisiblement sans réveiller personne. La créature s’arrête particulièrement sur Zeref plongé dans sa transe, avant de repartir comme elle était venue, dans les bois obscurs.
Au matin, tout le monde repart et a quelques centaines de mètres de camps, sur le chemin, des traces de sangs mènent aux cadavres gravement mutilés de plusieurs orques. À l’exception de cette découverte macabre, la journée s’annonce similaire aux précédentes.
Le chariot se rapproche de Fort Boueux et après d’âpres efforts le convoi débouche sur une clairière, il s’est arrêté de pleuvoir et le but est à porter de main. Un bruit se fait entendre de l’autre côté de la prairie à la lisère de la forêt, un groupe d’orques armuré et équipé d’énorme masse et hache émerge des fourrés, en lançant des hurlements sauvages. La horde ce met en marche au pas de course, fonçant sur le convoi, les flèches et les javelines vol sur la clairière, faisant tomber la majorité des assaillants avant le contact. L’escarmouche est de taille, même s’il ne reste que quelques orques, ils défendent fièrement leurs honneurs de guerriers sanguinaires. Au premier coup de masse, Aodh se fait tout simplement décapité et Morathi enchaine les coups de tranchant et d’estoc, malgré son agilité, il sent à son tour le tranchant d’une hache. Dans un dernier geste de défiance, un orque empale le barde sur ses griffes avant de le jeter à terre. Le combat est fini, on soigne les blessés, mais quelle perte pour le groupe, Aodh nous a quittés définitivement et la vie d’Alrick ne tient qu’à un fil.
Après quelques soins empreint de magie, Alrick se remet sur pied et va fouiller les cadavres des orques. Il trouve rapidement un bracelet avec un médaillon en forme de poisson. Julius qui avait déclenché la colère de Falfu et de ses camarades en restant en arrière, devient livide à la vue du bracelet.
“C’est celui de ma sœur” cri t’il, en arrachant la babiole des mains d’Alrick. Après quelques suppliques pour partir au plus vite, il part en courant, fou de désespoir. Zeref et Morathi partent à la poursuite de Julius, mais ils arrivent à la limite du bois donnant sur Fort Boueux juste au moment où les portes se referme sur le frère éploré. En fin de journée, le chariot les rejoints et ils décident de finir enfin ce voyage interminable. Le convoi approche du fort quand Morathi aperçois plus entre les créneaux, le deux gardes en faction, ce sont en fait des orques mal déguisé avec le tabar des soldats. Rapidement, le groupe décide d’abandonner le chariot à la faveur de l’obscurité afin de tenter une approche furtive. Les aventuriers se débarrassent des gardes discrètement et commence le travail d’exploration.
Ils tombent sur un orque, énorme, vautré dans le lit de la commandante, ronflant à faire vibrer les murs. Il l’élimine rapidement en quelques coups de lames, sans bruit, ils trouvent sur lui un clé attachée autour de son coup.
L’exploration reprend, ils découvrent, un homme éviscéré, surement le lieutenant du Fort, un charnier en lieu et place du réfectoire et une cuisine ravagée. Ils décident de créer une diversion, en laissant échapper les chevaux restants. Mission réussit, une dizaine d’orques sort des deux tours d’observation, le combat sera dur, mais il faut en venir à bout. Usant de tactique et de stratagème, ils arrivent à séparer les envahisseurs et à les éliminer, petit groupe par petit groupe. Une fois le fort nettoyé, ils continuent leur exploration, en premier la tour Ouest, ou il retrouve ce qu’il reste des soldats, affamés, assoiffés et laissés quasiment pour mort. Ils retrouvent également dans ce charnier en devenir Julius inconscient, visiblement il a été battu violemment.
Pendant que Falfu donne les premiers soins aux soldats, le reste de ses compagnons va explorer la tour est. À son sommet, au niveau du dortoir, ils trouvent une porte fermée, des bruits de chaine s’en échappe. Ils ouvrent la porte et découvre une femme est enchainée au mur, ses vêtements arrachés, des brulures et de bleu parsème son corps, certains hématomes ne laisse aucun doute quand a ce qui a pu se passer. Une femme jetée en pâture a des orques, la pauvre femme devait appeler la mort pour être délivrée de ce supplice. Seuls les dieux savent ce qu’elle a pu endurer. Elle défie les aventuriers du regard, fière jusqu’au bout, mais au moment où elle comprend qu’elle est enfin libre, elle s’écroule, épuisée d’avoir dû résister si longtemps. Lognar qui rentre dans la pièce réalise enfin, que malheureusement, cette femme est Andra, l’un de ces premiers amours. Il ne se rappelait plus du tout qu’elle était à la tête du fort. Il la ramasse au sol, la porte dans ses bras après l’avoir couverte. Finalement, après quelque soins, elle reprend connaissance. Elle puise dans ces dernières forces, pour délivrer son message :
“Ils arrivent, l’armée des orques arrive, ils sont des centaines”.



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